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 La santé des arbres bretons

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ãõÓÇåãÉãæÖæÚ: La santé des arbres bretons   La santé des arbres bretons Icon_minitimeÇáÎãíÓ äæÝãÈÑ 02, 2006 7:13 am

Comment se portent les arbres de Bretagne ? Perdent-ils anormalement leurs feuilles ? Ont-ils des colorations inhabituelles ? Subissent-ils les assauts de ravageurs ? Pour le savoir, trois réseaux d'observation nationaux surveillent l'état sanitaire des forêts bretonnes à l'échelle régionale, nationale et européenne. Après les tempêtes de 1987 et 1999, les attaques de pathogènes opportunistes ont explosé. Si aujourd'hui, la situation phytosanitaire s'est stabilisée dans la région, certaines essences restent les cibles privilégiées de ravageurs.

En France, trois réseaux permettent de suivre l'évolution des forêts : celui des correspondants-observateurs du département de la Santé des forêts attaché au ministère de l'Agriculture et de la Pêche, le réseau européen de surveillance phytosanitaire des forêts, et le Réseau national de suivi à long terme des écosystèmes forestiers (Renecofor), géré par l'Office national des forêts.Les correspondants-observateurs du département de la Santé des forêts participent d’ailleurs activement à ces deux derniers réseaux.
Le réseau national de correspondants-observateurs du département de la Santé des forêts a été créé en 1989. En Bretagne, sept personnes, appartenant aux différentes structures forestières régionales (les directions départementales de l'Agriculture et de la Forêt, le service régionale de la forêt, des affaires rurales et de l'environnement de la direction régionale de l'Agriculture et de la Forêt, l'Office national de la forêt et le Centre régional de la propriété forestière de Bretagne), sont chargées d'identifier les problèmes sanitaires les plus courants. Les correspondants-observateurs surveillent et rendent compte de l'évolution des dépérissements et des populations de parasites. Ils informent les gestionnaires et les conseillent pour limiter ou gérer les problèmes. Toutes leurs observations sont centralisées au Département santé des forêts chargé de faire des synthèses régionale et nationale.
Le réseau européen de surveillance phytosanitaire des forêts a été mis en place en 1988 et 1989 dans le cadre du réglement CEE 3528/86. Ce réseau couvre un maillage systématique de 16 km sur 16 km. Il permet de suivre 140 arbres répartis sur 7 [url=javascript:void(0);]placettes[/url] (20 arbres par placette définis suivant une courbe hélicoïdale) en Bretagne. Il y a peu de placettes forestières bretonnes car le taux de boisement régional n'est que de 12 %. Pour chaque arbre, les observateurs évaluent annuellement, en suivant des protocoles précis, les dommages forestiers (symptômes, causes, états des cimes en estimant les pertes foliaires et les colorations anormales).
En Bretagne, le réseau national de suivi à long terme des écosystèmes forestiers (Renecofor) suit 3 placettes de 36 arbres soit un total de 108 arbres. Il analyse divers paramètres de la vitalité des arbres et se focalise notamment sur le fonctionnement des écosystèmes (analyse de l'humus, diagnostic pédologique, etc.).
Complémentaires, ces réseaux dépassent largement le cadre régional. Les informations recueillies à l'échelle des quelques zones de suivi en Bretagne sont essentiellement utilisées pour appréhender des évolutions nationales ou européennes. Néanmoins, certaines informations (par exemple, les attaques de pathogènes et d'insectes) même si elles sont difficilement quantifiables, fournissent des tendances dans le temps qui peuvent influer sur la gestion durable de la forêt bretonne.
Stabilisation sanitaire de la forêt en Bretagne
Le calme après la tempête ? Certainement pas pour les arbres. Ces dernières décennies, deux tempêtes ont perturbé les forêts de Bretagne : celle de 1987 a provoqué des dégâts particulièrement sévères (6,5 millions de mètres cubes de bois sinistrés) et celle de 1999, aux effets plus limités (269 000 mètres cubes de bois sinistrés). Après des accidents climatiques d'une telle envergure, de nombreux arbres cassés ou couchés restent en place. Ils favorisent la prolifération des insectes opportunistes comme les scolytes qui creusent des galeries sous l'écorce des arbres ou les champignons qui pourrissent le bois. Aujourd'hui, la situation phytosanitaire de la forêt est globalement stable, mais certaines essences restent sujettes aux agressions de parasites spécifiques. Hormis les ravageurs primaires (chenille processionnaire du pin, par exemple), présents quelque soit l'état de l'arbre, la plupart des agressions peuvent être limitées par de bonnes pratiques sylvicoles (choisir une essence adaptée à la station forestière, couper, élaguer au bon moment, etc.).
La santé des arbres bretons 1095864841-vignette-coeur-d-epicea-pourriCoeur d'épicéa pourri
Epicéa de Sitka : Deux champignons (Heterobasidion annosum et Phaeolus schweinitzii) sont préoccupants. Phaeolus schweinitzii est particulièrement présent et provoque une pourriture cubique du bois assez caractéristique. Ils sont difficiles à observer car ils ne provoquent pas le dépérissement des arbres, et les symptômes ne sont pas visibles de l'extérieur. Ces pathogènes se transmettent par les racines, ils sont très développés dans les Côtes d'Armor et le Morbihan mais semblent moins importants dans le Finistère.
Le puceron vert (Elatobium abietinum) est un défoliateur présent et actif, les attaques sont régulières et souvent très sévères.

Pin Laricio : La maladie des bandes rouges (Dothistroma septospora) est devenue très virulente depuis plusieurs années. Elle provoque un dessèchement des feuillages pendant plus d'un an et donc un ralentissement de la croissance.
La santé des arbres bretons 1095945944-vignette-chancreChancre
Châtaignier : Cette essence a été largement utilisée pour les opérations de reconstitution réalisées après la tempête de 1987. Simultanément, des cas de chancre ont été identifiés, en nombre croissant (Cryphonectria parasitica), d'abord sur des plantations artificielles puis sur des peuplements naturels. Le pathogène est présent partout en Bretagne. Des dépérissements brutaux sont observés de manière disséminée dans l'ensemble de la région. Ils pourraient être attribués, au moins en partie, à la maladie de l'encre (Phytophtora cambivora).

La santé des arbres bretons 1095866611-vignette-rouille-a-melampsoraRouille à Melampsora
Peuplier : Comme pour l'ensemble de la France, la rouille à Melampsora est très présente en particulier sur le clone de "Beaupré". Les premiers cas de dépérissements de jeune peupleraie, après ces attaques répétées, ont été observés. Le peuplier est cependant une essence peu représentée en Bretagne.

Chênes : Des attaques d'oïdium sont observées sur les jeunes plantations depuis plusieurs années : elles entraînent des déformations importantes.
Les défoliateurs de printemps (géométrides) sont très actifs depuis 2 ans et provoquent des défoliations très spectaculaires sans pour autant provoquer la mort des arbres. En 2006 la processionnaire du chêne, défoliateur spectaculaire, a provoqué des problèmes importants d’urtication de la population sur certains secteurs urbanisés, notamment dans le sud du Morbihan.
Hêtre : Le chancre, peut présent jusqu'alors, a été observé dans les Côtes d'Armor. De même, la cochenille, plutôt discrète ces dernières années, a été détectée dans le Finistère. Les années chaudes de 2003 et 2006 sont assez défavorables à l’avenir de cette essence en Bretagne.
La santé des arbres bretons 1095948953-vignette-chenille-processionnaireChenille processionnaire
Pin maritime : La chenille processionnaire du pin (Thaumétopéa pityocampa) est régulièrement observée, et suivie dans la partie sud de la région à partir des placettes de comptage de nid. Le défoliateur ne pose pas de problème majeur sauf dans les zones de fréquentation touristique.
Des dépérissements de pins maritimes sont observés dans le Morbihan, ils sont dus à l'armillaire qui provoque des mortalités virulentes et brutales. Les dégâts de pyrale du tronc (Dioryctria sylvestrela), ont également été observés dans le Morbihan. Cette chenille s'attaque à des arbres particulièrement vigoureux et peut entraîner leur casse. Les attaques fortes peuvent provoquer des annellations de tiges qui font dépérir en particulier les cimes des arbres. Dans ce cas, les piqûres de la pyrale dans le tronc forment de petites galeries qui, lorsqu'elles font le tour de la tige, empêchent la circulation normale de la sève et provoquent le dessèchement de la partie supérieure de la tige.

Orme : La graphiose qui a décimé l'ensemble du bocage breton, où l'essence était très présente, continue à provoquer le dépérissement des rejets.
La santé des arbres bretons 1095864847-vignette-necrose-cambiale-en-bandeNécrose cambiale en bande
Douglas : Sur les plantations souvent très vigoureuses, des phénomènes de nécroses de l'écorce, accompagnés de fente du tronc, sont régulièrement observés. Sans être véritablement expliqué, ce phénomène atteint les arbres de tout niveau social (dominant ou dominé). Il a été appelé nécrose cambiale en bande.
Des dépérissements ont également été provoqués par le scolyte curvidenté (Pityokteines curvidens) essaimant à partir des peuplements de Grandis dépérissant.

Grandis et Tsugas : Ces deux essences exotiques très utilisées dans les reboisements des années 1950-1970 ont beaucoup souffert des périodes de sècheresse des années 1980 et 1990. Des peuplements entiers, affaiblis par la sécheresse, ont été décimés par l'armillaire sur des surfaces très importantes.
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La santé des arbres bretons
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